3 mars
On continue le retour en stop. Et même si c'est censé être compliqué en Espagne nous aurons une vaine mémorable toute cette première journée.
En sortant de Santiago c'est Javier qui nous prendra en stop. Un homme adorable, travaillant dans l'intelligence artificiel mais aussi passionné par les arbres et qui tiendra à nous offrir un petit déjeuner avant de nous laisser, tout requinqué et la joie au coeur ,continuer notre route....
Nous faisons ensuite la connaissance de José. Il nous prend en stop après avoir repéré nos batons de marche et nous explique sa solidarité pour les pélerins. Nous lui racontons notre périple et tout joyeux d'entendre notre manière de fonctionner il décide de nous inviter à boire un verre en face de chez lui ! Tradition espagnole oblige, ponctué du fait que c'est un habitué; nous nous régalons une fois de plus !!😄 José nous propose même de dormir chez lui ce soir si le stop ne fonctionne pas cette après midi. C'est la premiere fois qu'un espagnol nous invite chez lui et nous sommes très touchés ... pas de soucis, si ça ne fonctionne pas nous viendrons !
Il faut savoir que José à lui même fait le pélerinage et que c'est pour lui un souvenir, une école, un évènement de vie très marquant.... tant est si bien qu'il s'en fait tatouer les reliefs sur les mollets.
En se postant pour continuer notre route, Adrien soulève une poubelle, simplement pour jeter un papier cette fois-ci et .... surprise ! Deux paquets de bonbons nous attendent. On se fait la reflexion que, certainement que si la vie nous donne ce petit cadeau c'est que peut être il va falloir patienter longtemps cette aprem....
Et bien Non ! Même pas ! Nous somne pris en stop par une adorable famille qui nous intègres comme si nous en faisions partis. Ils sont en balade du dimanche et vont visiter un moulin ainsi que son musé. L'un des plus fameux de toute la région. Nous ne voulons pas interferer dans leurs plan et disons que nous pouvons patienter tranquillement dehors pendant quils font leurs visite. Que nenni ! Vous venez avec nous et cest tout ! Wouahou... on se retrouve à faire une super visite, très intéressante et en plus le padre nous prend en photo tout le temps tout en plaisantant de ci de la. C'est enchanteur et nous donnons les bonbons que nous avons trouvés à leurs petite...après tout nous n'avons que ça, plus nos sourires et nos mots pour les remercier.. c'est juste magnifique et en plus il nous font gagner 150 km direction la cote au pied des Montagnes des Asturies.
Après toute cette chance nous faisons du stop dans la petite zone industrielle où on nous a laissé. Il commence à se faire un peu tard et nous nous préparons mentalement à dormir dehors dans un petit coin. Après tout nous avons déjà été tellement (presque trop) gatés aujourd'hui, nous ne pouvons que nous coucher heureux, peu importe où.....
Mais la vie n'a pas dit que c'étais trop, elle. On dirai qu'elle veut nous démontrer toute son abondance et nous envoie un père, qui est médeçin et son fils, Jean, pour nous faire découvrir toutes les spécialitées des Asturies ! Sans parler du petit village pittoresque, lieu de naissance de la mère du garçon, ou on nous enmènes dans une cidrerie, boire d'un trait !... comme le veut la tradition, et deguster du poulpe accompagné d'un plateau des neuf fromages typiques du la région !
Nous n'avons rien décidé...rien demandé..pas même osé espérer autant... et c'est presque la larme de bonheur à l'oeil que nous nous laissons couler dans la voiture au son de Pink Floyd jusqu'à notre destination.
4 mars
Nous sommes à Oviedo, nous marchons un peu pour sortir de la ville et recommençons le stop. Ça ne marche pas fort et après pas mal d'attente et de nouveau un peu de marche Adrien semble reconnaitre le lieu ou nous atterissons. Il est deja passé par la il y'a 5 ans après son tour du monde et se souvient avoir reussi à prendre un train. Nous tentons l'experience et elle fonctionne. Mieux encore, à mi-parcours on nous fait tous descendre et monter dans un bus car la voie est bouchée à cause d'éboulements du à des inondations. On va encore plus loin que ce que nous avions esperés avec le train (avouons le de maniere illegale) .... Quelle chance ! Merci !
5 mars
Nous avons atteri dans le village de st Roch, décidement, il nous aura accompagné jusqu'au bout.
Là un Allemand installé en Espagne nous prend pour nous déposer vers une petite zone où il y'a pas mal de circulation. Mais là on galère un peu, nous attendons 1h30 mais toujours pas de succès, un peu lassé nous décidons de marcher vers un autre endroit qui serra peut être plus propice. Nous marchons pas mal et en s'arretant pour demander de l'eau dans bar, un p'tit papi, prof de cyclisme et qui boit son verre décide de nous prendre sous son aile. Il nous fait parcourir les dernier km dans sa voiture jusqu'à une station service où là, il fait tout ce qu'il peut pour nous trouver notre prochain chauffeur. C'est juste adorable et nous sommes toujours aussi épatés par la gentillesse et l'aide spontanné que les gens nous accordes... en demandant presque rien nous recevons au centuple.
Nous continuons notre route, en faisant un arrêt pour manger le midi et en demandant au magasin de fruits et légume si ils n'ont pas de la marchandise abimé, nous nous voyons offrir de beaux fruits avec un grand sourir du patron... Pfiou qu'elle vie... 😊
Heureusement que quelque part on galère un peu pour être pris en stop..de nouveau nous attendons beaucoup... mais les gens bien sont partout en ce monde et nous sommes pris par Tamara. Jeune maman de 35 ans avec son bout de chou de 6 mois dans la voiture, rapidement nous nous mettons a discuter et nous entendons super bien. On se sent pleins d'affinités et tout naturellement elle nous invite chez elle. Nous sommes super bien et nous entendons tout aussi bien avec son mari Txuan ( prononcé Tchan). On passe une super soirée tous ensemble et le lendemain ils décideront de nous avancer encore de 100 km jusqu'à San Sébastien. On se sent déja remplis de belle énergies et pleins d'amitiés et nous nous préparons à se quitter une fois arrivés en ville... mais Non ! Quelle surprise, ils nous embarquent dans un bar ou ils nous font gouter les spécialitées du pays...en sortant Tamara achète des patisseries et nous les donnes en disant "pour la route " ! La, on est vraiment sous le choc de tant de gentilesse et de bonté. Nous les invitons mille fois chez nous et Tamara pleure pratiquement en nous disant au revoir...
Pfiou mais mon dieu que c'est beau...
Nous traverserons la frontière le 7 Mars, tout content de ré-entendre parler français et remplisde magnifique souvenirs de l'Espagne.